J'aime écrire et dire ce qui me passe par la tête, au moment où çà transite entre les oreilles.
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Ce blog : espace vague de mon expression dispersée, compliquée (parfois) mais toujours spontanée.
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Jen'aime pas le mois de novembre. Ce mois me glace le sang.
Peut être que mon heure viendra en novembre et que je le préssens, allez savoir.
Une chose est sûre, je n'aime pas ce mois.
Cette fête des morts le 2, ces jours fériés, ces journées qui racourcissent, ces températures qui descendent, ces visages moroses dans la rue.
30 jours. Vivement qu'ils s'écoulent.
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Chaque année, je fais un post sur le sujet. Chaque année, je dis la même chose.
Je déteste les cimetières en cette période de l'année.
Ce n'est pas le cimetière qui m'agace, ni les festivités de la Toussaint. D'ailleurs la fête des morts, c'est le 2 novembre, le 1er c'est -quoi qu'on en pense- une fête "joyeuse" (...à peu près) où on célèbre tous les Saints. Vous, eux, moi. Quant aux cimetières, je m'y rends régulièrement, seule, quand j'ai besoin de m'entretenir avec mes étoiles.
Ce qui m'agace prodigieusement, en cette période de l'année, c'est la dose d'hypocrisie qui se déverse sur les tombes. Le cimetière devient une allée du Cora. On doit s'y montrer. On s'y arrête pour bavasser. Et surtout, on se doit de déposer le bouquet le plus cher, le plus grand, le plus fleuri... en tout cas moins pourri que celui du voisin.
Je fuis les cimetières en cette période de l'année.
Madame A : "Qu'est ce que tu vas faire aujourd'hui ?"
ndlr : le 1er novembre, en France, c'est férié et aujourd'hui je suis en RTT. parce que moi je suis une grande gagnante, je bosse aussi les jours fériés.
Régulièrement, je m'irrite lorsqu'on s'en prend à mon âge. Volontairement ou pas. Quand Papa me sort "oh t'as des cheveux gris !", quand des potes (...) me disent "t'es plus de première main", quand la boulangère m'appelle "médèèème". J'ai 27 ans, bientôt 28. Dans un mois et 3 jours.
Et alloooooooors ?
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Parenthèse.
3 jours ? ou 4 ?
Je suis née le 4 décembre et on est le 1er novembre, du coup çà compte le jour où je démarre ou pas ? j'ai jamais été bonne en soustraction.
Tombons d'accord. D'ici un mois, environ, ce sera THE B-day.
Fin de parenthèse.
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Dans notre jargon, on emploie le terme "marronniers" pour les sujets qui reviennent chaque année. La rentrée scolaire, l'expo avicole, la fête des morts... Aujourd'hui, grands veinards, vous allez en avoir deux pour le prix d'un (voir post suivant qui parle de chrysanthèmes).
Chaque année, depuis mes 4 ans, je déprime à l'approche de mon anniversaire !
Je ne pense pas être extrêmement superficielle maissérieux, comme çà me fait chier de vieillir.
C'est même pire que çà, çà m'angoisse !!!
Et avec une maman gériatre qui ne jure que par la sagesse des Seniors (obligée de mettre un S majuscule, sinon elle m'engueule), je pense qu'il y a un certain passif. C'est comme pour mon hypocandrie et ma peur panique des hôpitaux : Maman toubib, m'emmenait à l'hosto, me présentait ses collègues, ses patients et parlait des formations qu'elle avait dispensée... espérant probablement secrétement que Fille chérie suive sa voix.
J'ai un grand respect pour les personnes âgées, déjà parce que ce sont mes grands-parents, ma Tatty (une jeune fille de 85 ans, malheureusement disparue et mes arrière grands-parents qui m'ont élevé mais j'ai une peur panique de vieillir. Pa-ni-que !!! Un peu comme dans la chanson d'Aznavour, "je gaspillais le temps en voulant l'arrêter".
J'ai l'impression que le temps file à toute allure et que la vie me dépasse chaque jour un peu plus. D'accord, j'exagère légèrement, je ne suis pas aussi névrosée mais c'est pas loin.
J'ai peur de la ride, de la fesse qui tombe, du poil sur le caillou qui vire jaune, de la matière grise qui se détériore, des vaisseaux qui flambent...
Et à l'approche de mon anniversaire, je me dis "p**** Marie, bouge-toi". Mais on est englué dans les quotidiens et si certains y arrivent, moi je suis pas sûre d'avoir la persévérance et le courage pour le faire...alors que, dans le même temps, la médiocrité me dégoûte.
Oh Diantre, je veux pas vieillir. Je veux pas mettre trois jours à me remettre des soirées alcoolisées, je veux pas devoir changer de literie parce que j'ai le dos explosé, je veux pas mettre 6 mois à perdre 10 kilos alors qu'avant, je le faisais en 5 semaines, je veux pas plisser les yeux pour lire, je veux pas monter le son de la chaîne, je veux pas supprimer certains aliments parce que je ne les tolère plus.
Là j'ai 27, pas encore 28. J'espère être décente jusqu'à mes 85 ans, minimum mais entre vous et moi, je ne suis pas sûre de faire de vieux os. Alors j'aimerai profiter, à fond, de chaque journée, cueillir la vie, c'est ma devise "carpe diem" mais comme beaucoup, le joli précepte, je l'applique seulement quand je veux.
Ô temps qui passe, je te hais, tu vas beaucoup trop vite. Ô temps qui passe, rends-moi mon âme d'enfant. Enfant, le temps passe pareil mais on a pas le même rapport au monde parce qu'on est libre et qu'on profite réélement de la vie. Et je crois que la solution se trouve là... Ô temps qui passe, ne sois pas trop sévère avec ceux et celles qui te craignent.
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Une petite photo de Marie et ses genoux. Cet été. Après une soirée ubuesque. Marie et ses genoux abimés, remake de ses 7 ans quand elle allait dans le bureau de la surveillante en chef pour qu'elle la badigeonne de mercurochrome.
c'est pour çà que la boulangère, ce matin, elle m'a appelée "Madame", alors que d'habitude, elle dit "Mademoiselle" ?
Je te re-merde ! Mais avec le sourire
Ndlr : photo trouvée, il y a fort longtemps sur la toile et qui m'avait fait beaucoup rire.Pas forcément à propos mais si je la place pas là, je la placerai jamais :)
La dispersion est, définitivement, mon trait de caractère dominant. Personnellement, je vis très bien avec, ce sont les autres qui ont un peu plus de mal.
La preuve. Quand je commence une histoire, en général, j'en raconte trois autres, en même temps, mais je finis toujours par revenir à la première, faisant la preuve de la corrélation entre l'histoire 1 et la n°4.
Mon nouveau collègue, par exemple. Je précise volontairement "nouveau" car cela sous-entend qu'il ne me connaît pas bien. A peine deux mois qu'on gigote ensemble dans le même open space, sans se fréquenter en dehors. "J'ai un peu de mal à te suivre desfois". Ou le nouveau boss, en réunion, "non mais moi pour comprendre Marie, je tourne le bouton".
Pourquoi je parle de dispersion ? Parce que je bosse sur mon blog pro (pas encore public !) et que... je me disperse. J'ai envie d'y parler de choses très diverses mais avec un ton pro pour gagner en visibilité, voire plus si affinités. Mais va falloir trier... bref, c'est pas gagné, cette histoire... Entre les itw, les critiques littéraires, les projets, les vidéos, les photos, les agendas, les revues de presse....
Comment il dit Pierrot de mon blog ? "C'est un supermarché Cora le samedi après-midi"...
La ville accueillait, aujourd'hui, son deuxième marché paysan.
Parler de "succès" est approprié, le terme n'est pas galvaudé bien que souvent repris, à tort et à travers, par les journalistes. Là, il y avait effectivement du monde. C'est bien simple, sur le pont qui mène à l'esplanade du Casino, çà bouchonnait presque. Accéder aux stands était difficile par endroits, heureusement, les poussettes étaient prioritaires.
A l'achat, étaient proposés des produits issus de l'agriculture mosellane ou réalisés à partir de savoirs-faire locaux. Quant aux poissons, ils ont du se sentir observés car autour des bassins, le public s'entassait.
La manifestation, en elle-même, n'a rien d'exceptionnel. L'esplanade est, certes, un lieu facilement aménageable mais la terre rouge est loin d'être idéale et si la vue sur la Sarre est charmante, pour le typique façon Haute-Savoie, Sarreguemines ne peut rivaliser. Néanmoins, l'ambiance était des plus conviviales. Dans la cité faiencière, tout le monde se connaît et le marché devient vite -comme tous les marchés du monde- un lieu de rencontres.
Evidemment, le facteur météo n'est pas étranger à ce succès car nous sommes à la fin octobre et les températures ont grimpé cet après-midi jusqu'à 22 degrés. Le "goldener Herbst" a été propice aux organisateurs, à savoir le Syndicat Mixte de l'Arrondissement de Sarreguemines, l'Association Mosellane d'Economie Montagnarde et l'Association des Producteurs du Pays de Bitche et des Vosges Mosellanes. Succès qui rejaillira forcément sur Sarreguemines et qui sera ré-utilisé à toutes fins utiles.
Mais la ville remportait un premier succès, un peu plus tôt dans la matinée. Les 10 km de Sarreguemines, organisés pour la 26ème année consécutive, réunissaient, en effet, un nombre record de participants! Près de 1400 inscrits et 1325 qui ont effectivement couru les 10 km, soit 153 coureurs de plus que l'année dernière.
La manifestation du CAN (Courez Avec Nous) loin de s'essoufler, fait chaque année, de nouvelles émules.
Les participants, ce matin, affluaient de tous côtés. Sarregueminois, ils venaient aussi des villages alentours, de la Sarre, et du reste de la Lorraine. A 10h, sur la ligne de départ, la bousculade était donc de rigueur. Obligation pour les 1325 participants, de franchir le tapis rouge qui, grâce à un système de puce, déclenchait les chronos. Logiquement, les minutes perdues au départ se payent à l'arrivée, les chronos ne mentent pas. Alors il y a ceux qui partent vite, Avenue de la Blies, mais bien souvent, ils ralentissent la cadence après la traversée des ponts car il s'agit de tenir. Hormis pour les 20 premiers, l'objectif n'est pas de remporter la course mais de la finir dans un temps respectable.
La course se joue dans un mouchoir de poche. Bouchaib Larhalmi , Omar Errachidi et Abdelghani Jemmal sont au coude à coude. C'est finalement dans cet ordre qu'ils franchiront la ligne d'arrivée avec des chronos respectifs de 30'44, 30'51 et 30'55
Parmi les 10 premiers, notons les performances de Rémi Mayer, 4e en 32'09. Le jeune licencié de l'ASSA remportait l'année dernière la course en 31'29.
Globalement et hormis le trio de tête, les chronos sont moins bons que l'an passé. Le facteur météo -encore lui- n'y est sûrement pas étranger. En 2011 les températures étaient froides (entre zéro et trois degrés), avec 20 degrés de plus, les conditions sont forcément moins bonnes. Ensuite, chaque course est différente...
Autre perf, celle d'Abdel Aziz Thayss, 8e en 32'52. L'an dernier, il réalisait un chrono moins bon, 33'47 et décrochait seulement la 9e place.
Les 10 premiers arrivés, les chronos s'alignent et à chaque minute, son flot d'arrivées.
La première féminine, Daisy Colibry remporte la 28e place en 36'20, talonnée par Clarisse Salomon (38'42 et 64ème) et par l'Allemande, Anne Ustaritz (38'46 et 66ème).
Derniers arrivés, en goelette, avec son papa et des amis, Quentin Teuchert en 1h27, finalement pas si éloignés des premiers. Bravo à lui et aux bras qui lui ont permis de faire cette course, réputée pour être familiale et bien organisée.
Je ne suis pas organisée comme fille. Je me force à l'être, notamment au boulot où je suis, étonnament, "strukturiert "(merci à l'amie qui se reconnaîtra et qui y est pour beaucoup).
Je ne suis pas ponctuelle. J'arrive en retard, absolument tout le temps. Au boulot, aussi ! J'essaie bien de gommer ce vilain défaut mais j'ai du mal.
Et pour finir, je suis une fille qui vit à l'arrache. Prévoir un truc, se projeter dans l'avenir m'angoisse. Je le fais, parce que je n'aimerai pas être taxée d'instable mais quand je peux éviter, j'évite et quand je le fais, même si je dis rien, mon ventre gargouille, ma tête cogne... l'angoisse quoi.
Et finalement, je trouve que mon système "naturel" me convient mieux.
Deux exemples.
Le train, dont je vous parlais récemment, je l'ai loupé alors que j'étais en avance. J'aurai pris le train comme je le prends d'habitude, en courant sur le quai, je l'aurai chopé à 36.
Ce matin, j'aurai réussi à prendre mes photos. A l'arrivée, je me suis calée, à peine 5 minutes après le départ. Je me suis préparée, prenant ma mission très à coeur. Iphone en mode caméra dans la main gauche, suffit de le déclencher avec le pouce. Dans la main droite, appareil photo de la copine. Prête à dégainer. Je répété le geste avec les premiers à franchir la ligne, j'ajuste l'angle suivant les arrivées, y a plus qu'à. Préparation au top. On les voit arriver au loin, je m'apprête à dégainer caméra et photo et c'est là que l'appareil photo s'éteint (mode économie d'énergie).
Ce qui m'amène à dire que trop de préparation tue la préparation.
Regardez, mon interview de François Fillon, elle était spontanée et pas préparée. Certes, je connaissais le dossier mais au moment où je l'accoste, je ne sais pas encore quelles questions je vais lui poser et pourtant, la mayo a pris.
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Donc, Marie, pour ses 28 ans, après une année bien pourrie, elle a décidé de revenir en arrière. De retrouver en spontanéité, de garder, certes, le côté organisée pour le boulot, de toute façon, ne pourrai plus m'en passer, mais de retrouver fraîcheur et "arrache attitude". C'est la bonne résolution du jour.
NB : la course dont il est question, les 10km de Sarreguemines.
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